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Situé en Afrique centrale, le Cameroun est un pays du golfe de Guinée. Il bénéficie d’une superficie de 475 442 km² pour une population supérieure à 27 millions d'habitants. Il partage ses frontières terrestres avec plusieurs pays limitrophes : le Tchad au nord, la République centrafricaine à l’est, le Nigeria à l’ouest et le Gabon, la République du Congo et la Guinée équatoriale au sud. Le Cameroun est considéré comme l'équivalent de l'Afrique en miniature. Plus de 240 groupes ethnolinguistiques sont répartis en quatre aires culturelles : soudano-sahélienne, fang-beti, sawa et grassfield. Cette grande richesse culturelle fait de ce pays l’une des spécificités de l’Afrique. La population camerounaise est jeune avec une proportion de 20 % de Camerounais âgés entre 15 et 24 ans. L’hospitalité du peuple multilingue camerounais est régulièrement saluée.
Le Cameroun est la locomotive économique de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC). Son économie est la plus diversifiée de la sous-région d'Afrique centrale malgré une croissance loin d’être inclusive. Les produits du sous-sol sont encore sous-exploités et le pays regorge de très importants gisements de minerais. L’agro-industrie est un secteur prioritaire pour le gouvernement. La politique d’import substitution fait partie des mesures fortes prises en faveur du secteur privé. Le Cameroun est la principale porte d’entrée de l’Afrique centrale, ce qui lui permet de desservir des pays tels que le Tchad et la République centrafricaine. Son économie représente 40 % du PIB de la CEMAC.

Le pays peut compter sur sa politique de diversification pour relancer son économie affaiblie par la conjoncture économique post-Covid. Celle-ci a été mise à rude épreuve, ralentissant la croissance du pays. Elle est actuellement de 4,1 % pour une projection de 4,6 % sur deux ans. La stabilité sociopolitique du Cameroun est un excellent argument pour les investisseurs. En plus de cela, les réformes fiscales sont incitatives. La politique d’import substitution et la loi du 18 avril 2013 favorisant l’investissement privé sont incitatives et visent à promouvoir le « made in Cameroun ».
(Sources : Brucrep, Banque mondiale, Présidence de la République du Cameroun, France Diplomatie)